La présence américaine

Arrivés en 1918, les américains resteront dans le village jusqu'à la fin de la guerre.


Au matin du 26 septembre 1918 (jour du déclenchement de l’offensive), PATTON, contrevenant aux ordres, quitte son PC pour voir comment sont engagés ses chars sur le terrain ; ces derniers appuient alors l’attaque de la 35e DIUS sur Cheppy. Il trouve le 138e RIUS (de la 35e DIUS) en difficulté au sud de Cheppy, son attaque totalement enraillée par la résistance tenace des bataillons de la garde allemande. Les petits chars Renault de la compagnie B du 345e bataillon, devant appuyer l’attaque, sont alors complètement englués dans le terrain défoncé par les tirs d’artillerie. Deux chars lourds français Saint-Chamond rejoignent l’attaque mais s’enlisent également dans une tranchée allemande. PATTON, usant de son caractère exécrable, regroupe les équipages et quelques éléments d’infanterie pour dégager les engins et relancer l’attaque au sud-ouest de Cheppy ; il prend personnellement le commandement d’une attaque visant à réduire un nid de mitrailleuses bloquant l’avance de l’infanterie sur la route Cheppy-Varennes. S’exposant inconsidérément pour susciter l’allant de la troupe et stimuler sa pugnacité, il proclame à l’adresse de son ennemi « qu’ils aillent au diable ! ils ne peuvent pas m’avoir ! », il est presque immédiatement blessé par balle à la cuisse. Il est secouru par le 1ère classe Joe Angelo, distingué par la DSC pour cet acte, puis continue de commander ses hommes d’un trou d’obus avant d’être évacué une heure plus tard.

L’attaque enfonce un coin dans les lignes allemandes entre Cheppy et Varennes, tandis que deux autres compagnies de chars légers du 345e bataillon contournent le solide point d’appui de Cheppy par l’est, forçant les Allemands au repli. Patton, sérieusement blessé, fut conduit au centre de secours de Neuvilly-en-Argonne, après avoir déposé son rapport au QG. A la suite de sa convalescence, il retrouve le front le 28 octobre mais sans participer aux combats.


1918 - La rue Saint Martin et la rue de Varennes

Vue de la rue de Varennes et de la rue Saint Martin 

On aperçoit les baraquements et les wagons américains


Les ruines de la mairie

Photo US ARMY

Les ruines de l'église

En 1918

Éléments du carrelage de l'église trouvés en haut du village 


Vues aériennes (photos US ARMY) 

En haut à gauche, les routes de Verdun et de Montfaucon3

En bas, à droite, la route de Varennes.

Au milieu, ce qu'il reste du village…

 

 

 

En diagonale sur la photo, la route de Varennes

A l'entrée du village, des grands baraquements construits par les américains

O distingue trés bien le carrefour avec la  rue Saint Martin, et, juste après les ruines de la mairie


Les sammies dans la Buante

Photo américaine prise près du pont.

Position tenue à cheppy, au moment où les 28e et 35e divisions ont atteint ce point. Le général pershing dit dans son rapport final "les allemands avaient développé une puissante défense de mitrailleuses appuyée par des tirs d'artillerie lourde, et faisaient de fréquentes contre-attaques avec des troupes fraîches.


La haie des mourants, dans les abris allemands 

Photo américaine prise au lieu dit "La haie des mourants" le 06 octobre 1918.

Ces abris allemands sont maintenant le lieu d'intendance du 1er régiment d'artillerie de campagne US

les allemands s'obstinent à lâcher quelques obus de temps en temps, dont l'un pénètre sans ménagement dans le bureau de l'adjudant de brigade. heureusement, le bureau était vide à ce moment-là. Cheppy 6 octobre 1918


Eclat d'obus de 75mm français trouvé dans le village.

Sa forme particulière à l'issue de son explosion fait penser, pour certains, à "la vierge portant l'enfant " , un peu comme ces statuettes modernes ... mais peut-être faut il un peu d'imagination !