Musette et havresac
La musette modèle 1892
Elle est confectionnée en toile de couleur brune mais de très nombreuses nuances sont rencontrées, pouvant aller du beige très clair au brun rouille très foncé.
Souvent remplie au maximum, la musette a l'inconvénient de peser lourd sur le dos du soldat, de l'engoncer et d'entraver sa respiration. Dés 1914, les Allemands ont constaté cet état de faite, qu'une musette portée avec une courroie sur l'épaule fatigue énormément le fantassin. C'est pour cette raison que la musette allemande est attachée avec 2 sangles au ceinturon.





Ce que contient la musette
Généralement tous les objets personnels de première nécessite
Le nécessaire de toilette, les médicaments, les lunettes, le tabac et la pipe (ou les cigarettes), éventuellement un foulard, les jeux pour tuer le temps et un quart de rechange.

Le sac musette modèle 1915 pour troupes montées
Datée de 1918
portée par la majeure partie des cavaliers de l'artillerie , dragons , chasseurs à cheval , hussards ,etc... Plus grande que la musette modèle 1892, elle remplaçait ,pour la plupart, le havresac.



Le havresac ou "as de carreau" modèle 1893

La forme originelle date de 1893. Dans les 2 premières années de guerre, quelques modifications sont apportées mais la forme de base ne change pas. Le modèle d'entrée en guerre possède des sangles en cuir noir et la toile cirée qui forme le havresac est très sombre. En 1915, avec la venue du bleu dans l'uniforme, la teinte de cette toile s'approche du gris-bleu. Dés 1916, avec la réforme des cuirs, les sangles et le cuir du havresac deviennent de couleur fauve. La toile cirée devient de couleur beige et quelques modifications sont apporter dans la manière dont les sangles de cuir sont cousu à cette toile.
Les manières de monter l'équipement sur le havresac sont multiples, chaque soldat disposant à sa guise son matériel. Seul la gamelle individuelle trône invariablement sur le sommet du sac, inclinée vers l'arrière pour permettre le tir couché.




tirelire "havresac" en barbottine
Objet patriotique en vogue à l'époque



Ce que contient l'as de carreau
La partie survie du soldat
La boite à vivres, les couverts et ouvres boite, Conserves et rations, la lanterne à bougie Montjardet et sa pochette, le tabac, une paire de chaussettes, une ceinture de flanelle

La partie entretien de l'équipement
Le martinet, la brosse à boutons, la patience, le savon, la brosse à laver, le nécessaire d'entretien du fusil, le tiers de baguette du fusil, la graisse à brodequins, la brosse double, la brosse à habits, la brosse d'arme, la brosse à lustrer, avec le sac de petite monture

La partie vie courante
Le livret militaire, la courroie de capote, le nécessaire de couture avec les boutons de rechange, le mouchoir, la serviette, le miroir, le nécessaire d'écriture, le bonnet de police.

Le martinet
Au XIXe siècle , outre un instrument de punition corporelle, c'était aussi un instrument pour nettoyer les manteaux de la poussière et de la boue. Ce qui explique qu'on le trouvait près des portes d'entrée ou accroché aux porte-manteaux. Il faisait partie du paquetage militaire de la Première Guerre mondiale avec un manche taillé pour y apposer le matricule individuel et vingt-quatre lanières en cuir.

La couverture de campement
datée de 1913. Les lettres P et F correspondent aux initiales du fabriquant, 383 est le numéro d'ordre de la couverture


La toile de tente modèle 1897-1914
Officiellement dénommée "tente-abri individuelle", la tente modèle 1897 est prévue pour abriter 6 hommes.
Elle se compose de 4 toiles boutonnées ensemble pour former la toiture et de 2 toiles qui font chacune office de porte. Il faut également 8 piquets (sardines) et 3 mâts (3X3 demi supports brisés).
La toile est en coton imperméabilisé, de couleur cachou (de nombreuses variations de teinte existent) et de forme réglementairement carrée. Chaque toile est censée mesurer 160 cm de coté mais en réalité les mesures diffèrent de 1 à 10 centimètres suivant les fabricants. 3 des côtés reçoivent une série de boutonnières et de boutons en zinc. A chaque angle on trouve une paire d’œillets surjetés ou métalliques. Le coté dépourvu de boutonnière accueil encore 2 œillets en son centre. C'est ce coté qui est en contact avec le sol lorsque la tente est montée.





