Bonnets de police, casques
Képi reglementaire modèle 1884 de sous officier
Fabriqué à Lyon par l'entreprise RUETTARD & Cie fournisseur de l'armée




Bachi marine nationale modèle 1911
Reconstitution






Le navire l'OCEAN
Trois-mâts construit en 1892 au chantier Niels Olsen Gjolme de Grimstad. Affréteur : Intendance militaire de Saint Nazaire. coulé le 19 décembre 1916 par un sous-marin allemand

Bonnet de police modèle 1918



C'est donc le bonnet de police modèle 1891 (utilisé généralement pour le travail à la caserne et les corvées) qui devient la nouvelle coiffure de repos des soldat ls 14 septembre 1915. Il faut signaler que les hommes qui ont passé l'hiver dans les tranchées et qui avaient apporté leur calot dans leur paquetage, ont déjà pris l'habitude de le porter en guise de bonnet pour se protéger du froid.


Calot du commerce très proche du modèle 1918. Ce calot d'artilleur ( liseré rouge ) porte une broche de la croix rouge, laissant penser que le porteur était brancardier ou infirmier dans son régiment ....


Signification des couleur
des passepoils
Casque expérimental Français
( pré modèle 1915 ADRIAN )



La cervelière
En attendant les nouveaux casques , le sous-intendant Adrian propose une calotte métallique à insérer dans le képi.
Dans l'urgence, et faute d'autres propositions, l'intendance passe commande de 700 000 de ces calottes, livrable dés le 10 mars
Elles sont proposées en 3 tailles, la petite d'un diamètre de 17 cm et repérée par une marque bleu, la moyenne d'un diamètre de 18 cm et sans marque, la grande d'un diamètre de 19 cm et repérée par une marque rouge. Cependant, la majeure partie de la production ne concerne que la taille moyenne, la petite et la grande taille ne formeront que 15% chacune de la production totale.




Le casque Adrian 1er type modèle 1915
Le casque Adrian M 1915, lointainement inspiré de la bourguignotte du Moyen Âge, est le casque militaire équipant les troupes françaises pendant la Première Guerre mondiale. Il fut conçu dans l'urgence quand des millions de soldats se retrouvèrent engagés dans la guerre de tranchées et que les blessures à la tête devinrent la cause d'une proportion significative des pertes sur le champ de bataille ; 77 % des blessures des Poilus étaient localisées à la tête avant son adoption, le chiffre tombant à 22 % en 1916
Il remplaçait une cervelière (calotte d'acier portée sous la casquette ou le képi) adoptée en février 1915 et fut distribué à partir de septembre 1915.
lES MODELES DU COMMERCE
Modèle dit "chapelier"
Ce type de casque, acheté dans les magasins civils, a été employé par quelques soldats et surtout officiers désireux de devancer l'attribution du modèle règlementaire. Il fut vite interdit d'emploi en raison de son manque de solidité et de résistance aux impacts.
On le trouve par contre ensuite dans les équipes de protection civile et des usines.


lE CASQUE EN ALUMINIUM
Très critiqué, même interdit par le ministère de la guerre


Lettre d'interdiction du ministere de la guerre

Modèle Artillerie
L'artillerie française pendant la Première Guerre mondiale prend au cours de ce conflit un rôle essentiel au sein de l'Armée de terre française. Au début elle est composée essentiellement d'une artillerie légère de campagne, avec une fonction d'appui auprès de l'infanterie. Mais la stabilisation du front et la transformation du conflit en une guerre de tranchées et une guerre industrielle conduisent cette arme à muter, se développer, et prendre le premier rôle.
Avant 1914 les militaires, sans négliger l'artillerie, attribuaient encore au fusil un rôle prépondérant, causant six fois plus de pertes que les canons ; au cours de la guerre, la proportion s'inverse complétement et passe à trois victimes de l'artillerie pour une par balle, de sorte qu'elle cause environ 75 % des pertes militaires.



Modèle Chasseur
En France, le corps des chasseurs à pied est une subdivision de l'arme de l'infanterie dans l'Armée de terre française. Ce corps d'infanterie légère créé par Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans à partir de 1837 est constitué des unités existantes et dissoutes partageant ses traditions, portant sa tenue bleue et se reconnaissant au travers de l'unique drapeau des chasseurs symbole de leur unité et de la cohésion de ce corps d'élite.



Le lieutenant-colonel Driant est connu pour être tombé à Verdun, le 22 février 1916, au bois des Caures. Mais il mena auparavant une carrière littéraire, sous le nom de Capitaine Danrit, et une carrière politique élu député de la 3e circonscription de Nancy à partir de 1910.
Modèle Génie


Ce casque est sorti des usines Japy Frères à Paris (rue Albouy) et à Beaucourt, près de Belfort. D'autres entreprises (Reflex, Jouet de Paris, Société des Phares Auteroche, Dupeyron, Compagnie des compteurs, et Bonnet, sur le boulevard Beaumarchais à Paris) ont conçus ces casques avec l'aide de Louis Kuhn, chef de l'atelier d'agrafage mécanique des établissements Japy Frères. Ils ont été commandés par le sous-intendant militaire Louis Adrian, et en gardent ce nom d’Adrian.

Modèle Infanterie
l'infanterie française est organisée en 49 divisions d'active, 23 divisions de réserve et 11 divisions territoriales.
En 1915, le nombre de divisions d'active passe à 98, les divisions de réserve sont dissoutes tandis que le nombre de divisions territoriales reste contant.



Le modèle infanterie coloniale
Les soldats originaires des colonies ont joué un rôle considérable dans la Première Guerre mondiale. L'armée française a recruté près de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire. L'ensemble des troupes coloniales mobilisées durant le conflit s'élève à 600 000 combattants.
Pendant la Première guerre mondiale, la France a fait venir d’Indochine plus de 43 000 tirailleurs annamites dont 1123 sont morts au champ d’honneur. Dès 1830, les zouaves s’illustrent dans de nombreux conflits aux côtés de l’armée française (guerre de Crimée, Tonkin, Grande Guerre ...).



Modèle troupes de marine
Issues des compagnies franches de la Marine, créées en 1622 par Richelieu, engagées aussi bien dans les territoires au-delà des mers que dans les grandes batailles décisives sur le sol métropolitain, les troupes de marine se reconnaissent autour d’un symbole unique, l’ancre d’or. Elles s’attachent à entretenir un style propre fondé sur la fraternité d’arme, la faculté d’adaptation aux situations les plus insolites, un « humanisme militaire » s’appuyant sur le respect de la culture de l’autre.


Modèle Services de santé
Lors de la première guerre mondiale, les trois sociétés de la Croix-Rouge française, auxiliaires du Service de santé des armées, mobilisent plus de 68 000 infirmières, créent près de 1 500 hôpitaux auxiliaires, des infirmeries et des cantines de gare pour le soin des soldats malades et blessés.


Modèle "modifié" pour un Aumônier
L’aumônier portait également le casque Adrian modèle 1915, peu importe l’arme. Il devait porter normalement celui du service de santé des armées. Plus rare, il arrivait que certains aumôniers y place une croix de métal ou en laiton.
Les aumoniers bénéficient d'un statut officiel, d'une indemnité, avec l'avantage d'exercer leur ministère auprès des soldats dans une grande liberté de mouvements. Ces aumôniers qui sont âgés de plus de 48 ans ou réformés, sont rattachés au groupe de brancardiers divisionnaires.



Modèle Tirailleur
Lors de la Première Guerre mondiale, ce sont environ 200 000 « Sénégalais » de l'Afrique-Occidentale française (AOF) qui se battent sous le drapeau français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % d'entre eux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort et beaucoup sont revenus blessés ou invalides.
Les tirailleurs sénégalais sont un corps de militaires appartenant aux troupes coloniales constitué au sein de l'Empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire » ou de l'« Armée Noire » et dissous au début des années 1960.



Modèle troupes d'Afrique
Les troupes nord-africaines furent engagées sans cesse dans les plus durs secteurs des principaux fronts, y compris en Egypte et en Palestine aux côtés des Anglais. Ainsi, le régiment mixte de cavalerie d'Afrique (Spahis et chasseurs) qui prit Naplouse, sabre au clair, le 19 septembre 1918, capturant 2 000 soldats turcs et leur matériel.


Modèle armée de l'air
Casque modèle 1915
Insigne modèle 1923
Au tout début de la guerre, il y avait encore des débats sur l'utilisation (ou l'utilité) de l'aviation dans la guerre. De nombreux officiers parmi les plus âgés étaient en effet sceptiques. Les armées de l'air ne contiennent souvent aucun aviateur digne de commander, et cette arme nouvelle est souvent délaissée par les dirigeants.

