Fusils français 1805 à 1822


Fusil de dragon modèle An IX

|Dérivé du fusil d'infanterie modèle 1777, le modèle 1777 modifié an IX en garde l'aspect extérieur et ne s'en différencie que par de légers détails: fixation de l'embouchoir et de la baguette, modification de la grenadière, suppression du retroussis de la batterie. D'autres modifications de détails interviendront par la suite lors de la période de seconde fabrication (an IX-an XIII) portant principalement sur les garnitures. Fer de lance des campagnes Napoléoniennes les armes de cette époque en ressortiront très usées et nombreuses seront réformées, certaines des moins abimées seront néanmoins transformées à percussion après 1840. Ce sera là leurs chant du cygne, et au fur et à mesure des déclassements les 1777 an IX seront remplacés par les armes du système 1816/1822.

Baïonnette modèle 1777


Fusil d'infanterie modèle 1816

Le système 1816 reprend le système an IX en apportant des modifications à la platine dont l'angle d'ouverture a été étudié pour limiter les ratés. Il comprend sept armes qui ont toutes été modifiées en 1822 (platine à retroussis et bassinet relevé) : fusil d'infanterie (grenadier, voltigeur) ; d'artillerie ; mousqueton de cavalerie ; pistolets (cavalerie, officier, gendarmerie). La baïonnette manque sur le modèle du musée. 

 


Fusil de grenadier modèle 1822

Baillonnette modèle 1822


Fusil de voltigeur modèle 1822

Pihet et Frères, entrepreneurs de la manufacture de Châtellerault, ont fabriqué de 1831 à 1835.

A ce titre, ils peuvent fabriquer des armes pour leurs comptes pour le marché civil en marge des fabrications officielles, et ainsi apposer leurs noms sur la platine.