Les décorations


La médaille de la Marne 

Elle commémore les combats qui se sont déroulés sur les champs de bataille de la Marne en 1914 et 1918. Elle est créée en août 1937 par l'association "Les Soldats de la Marne" nouvellement fondée par le capitaine Jules Chrissement. Elle a pour but d'honorer la mémoire de tous les anciens combattants ayant participé à l'une ou aux deux batailles de la Marne. En 1980, l'association prend le nom de "Mondement 1914". La médaille est toujours attribuée aujourd'hui aux familles des ayants-droit. Elle est délivrée avec un diplôme.


Bataille d'Argonne

La médaille fut créée en 1961 par le Comité de l'Argonne du Souvenir Français fondé en 1920 dans le but d'ériger l'ossuaire de la Haute-Chevauchée. Le monument, dû au sculpteur Becker, situé sur la cote 285, est inauguré en 1922 par Raymond Poincaré. Il est destiné à honorer le souvenir des 150 000 soldats français, italiens ( non loin de là, se trouve le ravin des Meurissons où, le 26 décembre 1914, le 2ème bataillon garibaldien monta à l'assaut au cours duquel périt le sous-lieutenant Bruno Garibaldi, (petit-fils de l'illustre Giuseppe Garibaldi) et américains tombés dans ce secteur entre 1914 et 1918.

La médaille, destinée à commémorer les durs combats que ce secteur a connus, est réservée aux anciens combattants de l'Argonne et aux familles des ayants droit, Français et Alliés.


Batailles de la Somme

Si elle commémore de façon conjointe les batailles de la Somme des Première et Deuxième Guerres mondiales. Nous ne nous intéresserons ici qu'à celle qui s'est déroulée en 1916... Ayant pour origine une médaille de table frappée par la Monnaie de Paris, elle est attribuée par l'association "Ceux de la Somme" créée en 1956 pour regrouper les anciens combattants français ou alliés qui ont pris part aux batailles de la Somme lors des deux guerres mondiales (d'où les dates qui apparaissent sur le revers). La médaille est décernée avec un diplôme aux membres de l'association. Normalement en bronze, il existe cependant des exemplaires en argent.


Bataille de Verdun

La médaille commémorative de la bataille de Verdun est une décoration créée par la ville de Verdun le 20 novembre 1916 pour commémorer la bataille de Verdun. Ce n'est pas une médaille officielle, mais l'insigne des « soldats de Verdun ». Seuls ont droit à cette médaille les anciens combattants des armées françaises ou alliées qui se sont trouvés en service commandé entre le 31 juillet 1914 et le 11 novembre 1918, dans le secteur de Verdun, compris entre l'Argonne et Saint-Mihiel, dans la zone soumise au bombardement par canon. Les noms des soldats de Verdun sont inscrits sur le registre qui est déposé dans la crypte du monument à la victoire élevé en plein centre-ville et sur les livres d'or entreposés dans le musée de guerre de la Ville de Verdun.

Modèle VERNIER

Œuvre de l'artiste Séraphin Émile Vernier datant de 1917, c'est le seul modèle délivré par l'association et il apparaît comme tel sur les diplômes et les prospectus

Modèle PRUDHOMME

Oeuvre de l'artiste Georges-Henri Prud'hommece modèle présente plusieurs variantes (forme de la bélière) et finitions (cuivre, bronze, argent, bronze doré, vermeil).

Modèle REVILLON

Œuvre de l'artiste Ernest Révillon, ce modèle présente 2 variantes. Si les modèles en bronze sont les plus fréquents, il existe des exemples en bronze argenté, en argent, en bronze doré, en vermeil et même une demi taille en or…

Modèle ANONYME

Les fabrications anciennes présentent une boule de bélière plus grosse et une patine plus foncée que les fabrications récentes.


Médaille d'Arras

Médaille du 2eme type

Dès 1936 est frappée une médaille de table commémorant les combats de l'Artois. En 1954 est créé le "Comité National des Vétérans Anciens Défenseurs d'Arras et de l'Artois" et, en 1956, il est décidé de transformer la médaille de table (en réduisant sa taille) en médaille portable délivrée en même temps qu'un diplôme donnant lieu à inscription sur un livre d'or. Décernée par le Comité créé en 1954, elle doit honorer tous ceux, Français ou Alliés, qui ont combattu dans l'Artois et pour la défense d'Arras entre 1914 et 1918. Elle peut être décernée à titre posthume.


Médaille de Saint Mihiel

Elle est créée en février 1936 par la ville de Saint-Mihiel pour honorer tous les anciens combattants français ou alliés qui ont combattu dans le secteur du saillant de Saint-Mihiel entre le 1er août 1914 et le 11 novembre 1918. Elle peut aussi être attribuée à titre posthume aux familles de ceux qui ont combattu dans ce secteur.


MéDAILLE DE REIMS

Médaille de la commémoration du cinquantième anniversaire de l'armistice (1968)

Blessés de guerre 1914-1918

L'insigne a été créé durant la Première Guerre mondiale par une loi du 11 décembre 1916, sur une idée de l'écrivain nationaliste Maurice Barrès. Son attribution a été accordée aux blessés militaires, prisonniers de guerre, déportés et internés de la Résistance de la seconde Guerre mondiale, puis aux blessés militaires de conflits plus récents. Cent ans plus tard, par un décret no 2016-1130 du 17 août 2016 (codifié depuis), l'insigne des blessés militaires est remplacé par la médaille des blessés de guerre. Son rang protocolaire est fixé par décret le 22 février 2019

Le modèle premier type

Le modèle de type 2

Souhaitée par les anciens combattants qui devaient se contenter de l'insigne créé en 1916 ou d'une petite étoile émaillée rouge sur le ruban de la médaille commémorative de la Grande Guerre, une médaille va voir le jour dans l'immédiat après-guerre. D'initiative privée, elle n'a aucun caractère officiel mais, en raison de tout ce qu'elle symbolise, son port va être largement toléré par les autorités. Depuis un décret d'août 2016, elle est enfin devenue une médaille officielle...

Le modèle standard

Le modèle pour les blessés civils

Le 1er juillet 1918, un décret pris à l'initiative du ministre de l'Intérieur Jules Pams, instituait un insigne pour les victimes civiles de la guerre. Cette distinction est décernée : – au titre de la guerre 1914-1918, par arrêté pris par le ministre de l'Intérieur après avis d'une commission siégeant au chef-lieu du département de résidence du candidat. – au titre de la guerre 1939-1945, par le ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre ; le candidat devant être titulaire d'une pension de victime civile de la guerre.


Commémorative de la grande guerre

Elle est créée en juin 1920 sous le nom de Médaille commémorative française de la Grande Guerre pour honorer toux ceux (le décret d'application énumère une longue liste d'ayants droit) qui ont servi la Patrie entre août 1914 et novembre 1918. 

  • à tout militaire ou marin présent sous les drapeaux ou à bord des bâtiments armés par l'Etat, entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918.
  • aux marins de commerce.
  • aux infirmières, infirmiers, médecins, pharmaciens, administrateurs bénévoles ayant servi entre ces mêmes dates aux armées ou à l'intérieur.
  • aux gardes civils, agents de police et sapeurs-pompiers des villes bombardées.
  • aux dames employées comme automobilistes, téléphonistes et secrétaires dans les formations organiques des armées relevant du commandement en chef, à la condition qu'elles aient rempli ces fonctions pendant au moins six mois.

medaille des Dardanelles 1915 - 1918

Elle est créée en juin 1926 (en même temps que la Médaille d'Orient) pour récompenser les personnels militaires et civils qui ont pris part à l'expédition des Dardanelles mais aussi les marins (particulièrement actifs) qui ont participé à cette même expédition.


Commémorative d'Orient 1915 - 1918

Elle est créée en juin 1926 (en même temps que la Médaille des Dardanelles) pour récompenser les personnels militaires et civils qui ont été embarqués avant le 11 novembre 1918 à destination de l'Armée d'Orient mais aussi les marins ayant participé, à l'est du 21ème degré de longitude, à des opérations sur mer ou sur terre en relation avec l'Armée d'Orient.


Commémorative Interalliée 1914 - 1918

Un concours fut organisé pour définir un modèle et c'est le projet d'Alexandre Morlon qui fut choisi, devenant ainsi le modèle officiel (juillet 1922) dont la fabrication fut confiée à la Monnaie de Paris. Avant que les premiers exemplaires ne soient disponibles à la vente, des fabricants privés proposèrent d'autres modèles non-officiels.


commémorative de l'Occupation de la Rhénanie et de la Ruhr

Lors de la Conférence de la Paix, les discussions sont vives concernant les frontières occidentales de l'Allemagne. Désireuse d'empêcher une nouvelle invasion allemande, la France prend position mais deux tendances s'opposent:

  • la tendance "dure", autour du maréchal Foch, qui préconise d'amener la frontière franco-allemande sur le Rhin ce qui implique l'annexion de la rive gauche allemande (Rhénanie, Sarre).
  • la tendance "modérée", autour de Clemenceau et Poincaré, qui préconise aussi d'amener la frontière allemande sur le Rhin mais sans annexion, les populations rhénanes formant un ou plusieurs États indépendants sous la protection de la SDN. Un projet de médaille commémorative officielle n'ayant pas abouti, c'est la Fédération des Anciens de la Rhénanie et de la Ruhr, créée en 1924, qui reprend l'idée et crée en 1930 une médaille (1er type) destinée à ses membres (militaires, anciens militaires, membres de la Haute Commission interalliée des territoires rhénans) qui ont servi pendant au moins 3 mois dans l'un des deux territoires occupés après la Première Guerre mondiale.

Les croix de guerre

Croix de guerre 1914-1915

Le sculpteur Paul-Albert Bartholomé a réalisé le modèle définitif : « La Croix de guerre instituée par la loi du 8 avril 1915 est en bronze florentin du modèle de 37 mm, à quatre branches, deux épées croisées. Le centre représente à l'avers une tête de République au bonnet phrygien ornée d'une couronne de lauriers avec en exergue « République française ». Il porte au revers l'inscription « 1914-1915 ». (Art. 1er du décret du 23 avril 1915). Cette inscription sera par la suite modifiée et la Croix de guerre portera successivement les suivantes : 1914-1915, 1914-1916, 1914-1917 et 1914-1918.

Une étoile sur le ruban signifie une citation à l'ordre du régiment

Croix de guerre 1914-1916

Durant la Première Guerre mondiale, le besoin de créer une récompense pour les combattants s'est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l'ordre du jour », mais ce n'était qu'un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire. Cette décoration administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.

En mars 1914, avant le début de la guerre, le député Henri Tournade avait déjà déposé une proposition de loi afin d'instituer, pour les combattants, une médaille dite de la valeur militaire. Mais ce projet avait alors été repoussé par la commission de la Guerre.

Croix de guerre 1914-1917

Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l'Assemblée nationale, le rapport de la commission de l'armée. « Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle. »

Après la présentation de plusieurs projets , c'est au sculpteur Paul-Albert Bartholomé qu'est dû le modèle définitif. Le Sénat adopte le ruban vert rompu par de fines rayures rouges, associant le symbole du sang versé à celui de l'espérance et rappelant celui de la médaille de Sainte-Hélène donnée aux vieux grognards du Premier Empire.

Croix de guerre 1914-1918

Après d'âpres discussions au sein des deux chambres, la loi est votée le 2 avril 1915, et promulguée le 8 du même mois.

Ainsi on peut lire dans L'Illustration du 1er mai 1915 l'article suivant : « Le gouvernement vient d'adopter le modèle de la croix de guerre appelée à récompenser les belles actions sans nombre que cette campagne voit se multiplier au jour le jour. Le journal officiel du samedi dernier 24 avril 1915 a enregistré le décret présidentiel qui termine les conditions dans lesquelles sera décernée cette enviable récompense et donne la description de l'insigne. » Aux termes de ce décret, la croix de guerre est conférée de plein droit aux militaires des armées de terre et de mer, français ou étrangers, qui ont obtenu, pour fait de guerre pendant la durée des opérations contre l'Allemagne et ses alliés, une citation à l'ordre d'une armée, d'un corps d'armée, d'une division, d'une brigade. Elle est également conférée en même temps que la Légion d'honneur ou la Médaille militaire aux militaires ou civils non cités à l'ordre, mais dont la décoration a été accompagnée, au journal officiel, de motifs équivalant à une citation à l'ordre de l'armée pour action d'éclat. Enfin, les villes martyres, les villages entièrement détruits ou les cités ayant résisté héroïquement se verront attribuer la Croix de guerre, qui figurera à la place d'honneur dans leurs armoiries

La version en bronze doré


Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs

La croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs est une décoration française, conférée aux militaires et aux civils qui ont obtenu, pour fait de guerre, une ou plusieurs citations individuelles au cours d’opérations exécutées sur des théâtres d’opérations extérieurs depuis le 11 novembre 1918. Cette décoration peut également être remise aux unités ayant reçu une ou des citations dans les mêmes conditions. pour un rendu aéré et dynamique, ou au contraire avoir recours à de plus longues phrases pour un style plus poétique.

L'armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la guerre entre la France et l'Allemagne, mais les soldats français poursuivaient le combat sur des théâtres extérieurs à la métropole, comme en Syrie, en Palestine, à Constantinople, au Maroc, en AOF, en AEF, etc. Il parut donc légitime de permettre au commandement de récompenser les soldats qui se distinguaient dans ces actions de guerre.


Croix du combattant 1914 - 1918

La croix du combattant est une décoration honorifique française créée en 1930 à l'intention des Poilus de la Première Guerre mondiale, modifiée par la suite pour être décernée aux anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et d'autres conflits impliquant l'armée française.

Les Poilus de la Première Guerre mondiale ont voulu faire reconnaître par la nation un statut particulier à ceux qui avaient participé aux durs combats de 1914-1918. La loi du 19 décembre 1926 a créé la carte du combattant pour ceux de la Première Guerre mondiale mais également pour ceux de 1870-1871 et des guerres coloniales antérieures à la Première Guerre mondiale. La décoration ne fut créée que trois ans plus tard par la loi du 28 juin 1930.


Croix du combattant volontaire 1914-1918

La croix du combattant volontaire 1914-1918 est une décoration française qui récompense ceux qui ont été volontaires pour servir au front dans une unité combattante durant la première Guerre mondiale.

Lors de la création de la Médaille commémorative de la guerre 1914-1918, il avait été prévu que les engagés volontaires porteraient une agrafe particulière en bronze avec la mention « Engagé Volontaire ». Cette agrafe n'eut pas une vie bien longue, car le parlement demanda l'institution d'un insigne spécial destiné à distinguer les mérites de cette catégorie de combattant.

La loi du 4 juillet 1935 créa la croix du combattant volontaire, destinée aux engagés volontaires de la grande guerre qui ont été volontaires pour servir au front dans une unité combattante.


Engagés volontaires

L’engagement dans l’armée est une autre voie de recrutement. Durant la guerre et l’aprèsguerre, il concerne des adolescents, des anciens réformés qui n’ont pas attendu les lois de récupération, des vétérans de la précédente guerre que leur l’âge écarte d’emblée de la mobilisation générale. Ils proviennent de toutes les classes de la société pour contracter l’un des trois engagements possibles, à savoir un engagement volontaire de trois, quatre ou cinq ans, un engagement pour la durée de la guerre, un engagement spécial en vertu des dispositions de la loi Dalbiez

Le nombre d’engagements volontaires contractés pour une durée de trois, quatre ou cinq ans connaît des variations importantes selon les années et présente trois tendances majeures. Une première tendance de baisse des effectifs est enregistrée de 1914 à 1915. De 26 673 engagements en 1914, leur nombre chute brutalement à 10 921 hommes en 1915.

Une deuxième tendance se révèle à partir de 1915 jusqu’à la fin de la guerre. Elle se caractérise par une reprise progressive du recrutement volontaire. De 10 921 en 1915, elle atteint 19 685 hommes en 1917 pour culminer à 31 197 hommes en 1918, soit trois fois le niveau de 1915. Au lendemain de la guerre, une nouvelle tendance se dessine. De 1919 à 1922, les effectifs fluctuent entre 12 400 et 21 000 engagements.


Médaille des Evadés

La médaille a été créée à la suite de la demande de plusieurs associations d'évadés dont l'Union nationale des évadés de guerre. C'est le député Léon Delsart1 qui a déposé une proposition de loi en 1925, démarche qui aboutit au vote de la loi du 20 août 1926. Un décret du 2 octobre 1926 précise les dispositions et modèle de l'insigne et du ruban.

La médaille a été accordée aux évadés de la Seconde Guerre mondiale par une ordonnance du 7 janvier 1944. Son attribution a été arrêtée en 1968, avant d'être rouverte en 1992, mais uniquement pour des faits d'évasion remontant à la Seconde Guerre mondiale.

La médaille des évadés est considérée comme un titre de guerre.


Médaille militaire 1914 1918

La médaille militaire est une décoration militaire française, instituée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte destinée aux militaires du rang et aux sous-officiers.

Elle est parfois appelée Légion d’honneur du sous-officier, Médaille des braves ou bijou de la nation2.

Elle est décernée par le président de la République sur proposition du ministre des Armées.

La médaille militaire est, depuis sa création, la récompense des campagnes du Second Empire à nos jours. Elle réunit sous sa devise « Valeur et Discipline » les soldats les plus anonymes et les héros les plus populaires tels Georges Guynemer ou Jean Moulin. Elle compte parmi ses récipiendaires des chefs militaires français tels que les maréchaux Joffre, Foch, Gallieni, Lyautey, Leclerc, de Lattre, Juin, etc. et alliés tels que les généraux Pershing et Montgomery ; à titre très exceptionnel quelques civils comme le président américain Roosevelt (à titre posthume) et Sir Winston Churchill. Le maréchal Philippe Pétain en a également été récipiendaire.

La version second empire


Ordre national de la Légion d'honneur 1914-1918

La version second empire


Prisonniers civils, déportés et otages 1914-1918

La médaille des prisonniers civils, déportés et otages de la Grande Guerre 1914-1918 est une médaille française d'honneur créée le 14 mars 1936.

La médaille a été créée pour témoigner de la reconnaissance du gouvernement français envers toutes les personnes des régions envahies par les Allemands qui ont été victimes de déportations dans des camps.

Elle n'est plus décernée depuis le 1er février 1958


Reconnaissance Française

La médaille a été créée pour témoigner de la reconnaissance du gouvernement français envers tous ceux qui, sans obligation légale ni militaire, ont aidé les blessés, les invalides, les réfugiés ou qui ont accompli un acte de dévouement exceptionnel en présence de l'ennemi durant la Première Guerre mondiale. Cependant, la création de cette distinction fait surtout suite aux vaines offensives du général Nivelle en 1917 et à la grave crise de confiance en France. Ainsi le gouvernement français tenait à remercier ceux qui malgré la crise étaient toujours volontaires.

Elle comporte trois classes : bronze, argent et or.

On dénombre 15 000 bénéficiaires (personnes + collectivités). Une des récipiendaires fut la reine des Belges, Élisabeth.

Elle n'est plus décernée depuis le 14 février 1959.

1er type - modèle DESBOIS

2eme type - modèle DELANNOY


Les Épidémies au titre du Ministère de la Guerre

Elle est créée initialement en mars 1885 pour récompenser le dévouement en période d'épidémie. C'est en avril 1892 que le ministère de la Guerre reçoit l'autorisation de l'attribuer aux militaires et personnels qui se sont particulièrement distingués à l'occasion d'épidémies concernant l'armée. Ce sera le cas lors du premier conflit mondial, son attribution récompensant toutes celles et tous ceux, Français et étrangers, personnels militaires ou civils, qui se sont investis en faveur des militaires malades ou blessés entre 1914 (le premier contingent de médailles date de 1915) et le début des années 1920...

Médaille nominative, décernée à Mme Simon en 1917


Secours aux blesses militaires

La Médaille de la Société de Secours aux Blessés Militaires est une médaille commémorative non officielle.

La Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM) est l'un des ancêtres de la Croix Rouge Française, créée en 1864 dés la signature de la convention de Genève et reconnue d’utilité publique en 1866.

modèle général pour tous ceux qui ont apporté leur contribution à la SSBM entre 1914 et 1918.


Union des femmes de France

L'Union des femmes de France (U.F.F.) est une association d'aide humanitaire française fondée en 1882. Elle a pour objectif de venir en aide aux personnes en difficulté en France et à l'étranger. Ses missions créer l'armée secourable des femmes instruites en temps de paix en vue des temps de guerre et de distribuer des secours soit aux militaires malades ou blessés, soit aux civils victimes des calamités publiques.

La Médaille : Elle matérialise l'appartenance à la société.


Assistantes du devoir national

Auprès des réfugiés, dans les décombres des bombardements, dans les camps de prisonniers, escortant les convois funèbres,... pendant quatre ans, elles furent partout où la guerre déversait ses horreurs et ses drames. Des religieuses, qu'elles n'étaient pas, ces femmes avaient adopté le costume et le goût du sacerdoce. On les appelait les « Assistantes du Devoir National ». Dénomination pompeuse pour une tâche on ne peut plus concrète : le secours, physique et moral, aux victimes de toute sorte. Cette institution, créée en 1931 par la Maréchale Foch, ne regroupait que des bénévoles. Leur rôle est rarement mis en valeur. On leur reprocha sans doute de travailler trop près des autorités. Mais pouvait il en être autrement quand toute intervention, par exemple auprès des prisonniers, était soumise à autorisation ? Pourtant, les choses sont toujours moins tranchées qu'il n'y paraît.


Union Nationale des Combattants 1914 - 1918

Dès 1917, des combattants appuyés par le Père Daniel Brottier, un aumônier militaire, estiment nécessaire de maintenir les liens tissés au cours du conflit. C'est ainsi que va naître, avec la caution du Chef du Gouvernement, Georges Clemenceau, un grand rassemblement: l'U.N.C. (Union Nationale des Combattants).

Ses statuts sont publiés au Journal Officiel en décembre 1918 et cette association, plutôt marquée à droite, est reconnue d'utilité publique en mai 1920. Sa devise est "Unis comme au Front".

L'U.N.C. se développe alors très rapidement, des sections voyant le jour partout en France.

pour se reconnaître, ses membres pouvaient se procurer une petite médaille dont le ruban était éventuellement orné d'agrafes diverses selon la fonction du titulaire au sein de sa section ou, parfois, de signes distinctifs plus personnels. Des journaux permettaient également de continuer à avoir des nouvelles des camarades du front.