Le masque à gaz
1915 voit l’expérimentation de deux armes nouvelles redevables
de la technique allemande : le lance-flammes inauguré
à Malancourt en Argonne le 26 février et les gaz d’abord
essayés à Bolymov sur le front russe puis le 22 avril sur le
front occidental à Steenstrad et Langemark dans le secteur
d’Ypres.
Boite pour masque à gaz type m2



Le masque à gaz ARS 17

La France se dote en février 1916 d’un masque capable de stopper la plupart des agents
chimiques. Entièrement cousu, fait d’une toile cirée qui englobe aussi le visage des
combattants, ce masque baptisé M2 est fabriqué à plus de 29 millions exemplaires. Il est
remplacé en février 1918 par l’ARS (appareil respiratoire spécial) copié sur le modèle
allemand.


L'Appareil de Respiration Spécial modèle 1917 modèle plus récent


Alerte aux gaz !!!

La boite à grillons
Parmi les détecteurs utilisés par les poilus contre les gaz, il en est un pour le moins original et peu couteux : la boite à grillons. Les grillons avaient en effet la réputation d’arrêter de chanter lorsque les gaz arrivaient dans la tranchée, ce qui laissait aux hommes le temps de lancer l’alerte en criant ou en actionnant une cloche ou une crécelle.


Deux exemples de boite à insectes du commerce

La crécelle d'alerte
Alerte au gaz. Un masque à gaz ne s'avérait guère utile si le soldat n'avait pas été prévenu à temps de la présence de gaz. Les sentinelles étaient tenues de déceler tout signe de gaz toxiques en provenance des lignes ennemies.
Cette crécelle produisait un bruit fort et distinctif pour avertir d'une attaque au gaz. Les soldats devaient mettre rapidement leurs respirateurs pour éviter la mort ou les brûlures chimiques.
Modèle civil souvent rencontré dans les tranchées
