L'équipement pour officier uniquement


La malle de campagne ou cantine d'officier

Extrait du catalogue MANUFRANCE de 1914

Cantine d'officier du sous-lieutenant Fourcy 72eme régiment d'infanterie,2eme compagnie

Malle de campagne du lieutenant Nerrant 156eme régiment d'infanterie Etat Major


Brassard du ministère de la guerre

Attribué au personnel et officiers du ministère


Parmi les effets de la malle de campagne…


La trousse de toilette d'officier


La patience et la brosse à boutons

La patience matriculée 832

Un autre type de patience, en laiton Matricule 3050


La brosse à boutons


La chemise réglementaire modèle 1878

Contrairement à ses descendantes, la chemise 1878 ne dispose pas de col mais d'un simple collet arrondi. Les marquages réglementaires sont en général très voyants, tamponnés sur la face avant de la chemise.

Marquage sur la poitrine "S. S.E.M.R. II" (section de secrétaires d'Etat Major et du recrutement).


Paire de chaussettes dites "au tricot"

Dès l'automne 1914, des comités du tricot du soldat sont constitués afin de fournir aux combattants des écharpes, passe montagne, mitaines, moufles et chaussettes, en prévision de l'hiver. Jeunes filles, mères et grand-mères de France se mettent au tricot.


Veste de commandant du 16eme escadron du train des équipages

Veste fabriquée par un tailleur civil

L'uniforme n'était en général pas fournis par l'état. L'officier se faisait confectionner les habits sur mesure chez les tailleurs civils, qui respectaient tout de même le règlement militaire.

Ce couturier parisien a été récompensé à Bruxelles et à l'exposition universelle de Paris en 1900.

Les décorations

De gauche à droite: la croix de guerre, la médaille commémorative interalliés, la médaille commémorative 1914-1918, la légion d'honneur

Les pattes de col


Veste de capitaine d'artillerie 1918

Les décorations

Médaille de chevalier de la légion d'honneur, et médaille militaire.

Fourragère aux couleurs de la croix de guerre obtenue par l'ensemble du régiment.

La fourragère étant l'attribut signifiant une décoration collective, elle n'est que rarement portée à titre individuel. Cette fourragère est portée par les unités citées à 2 ou 3 occasions à l'ordre de l'armée.

Les brisques apposées sur la manche gauche montrent que cet officier a participé au conflit durant 3 années et demi.

Les pattes de col


Petit carnet aide mémoire militaire

Généralement offert aux officiers, par les tailleurs, par exemple.

Edité par .PATTEY, LEE et Cie

Directeurs du dépôt de Paris des armes de chasse et de tir des manufactures syndiquées

Avec les encouragements des ministres de la guerre et de la marine

Petit fascicule "Guerre 1914-15-16-17"

Offert en particulier aux officiers de l'état major


Paire de binocles

Un utilisateur célèbre, le Général GALIENI .

Il prend sa retraite en avril 1914, mais il est rappelé en août après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le 26 août 1914, il est nommé gouverneur militaire de Paris. Il contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914.


Ceinturon d'officier 1917


Gourde flasque

En verre recouvert de cuir, avec bouchon en étain, inspiré de la gourde règlementaire de cavalerie modèle 1884


Paire de jumelles 1914

Jumelles à prismes et télémètre HUET

Elles sont mises en service au moment ou l'armée réclamait un télémètre aux dimensions plus réduites que ceux attribués aux régiments. Compactes elles étaient facilement distribuables aux officiers et sous-officiers au niveau de la compagnie ou de la section.

La particularité de ce modèle est la présence de 2 plaques représentant un soldat et un cavalier (il est inscrit aussi l'angle de duplication de 1/760) qui prouve la possibilité de l'utiliser comme télémètre. Cette fonction s'active aux moyens d'une petite molette qui dispose le prisme devant l'optique. Il est possible de trouver aussi un micromètre sur l'optique droit, cela concerne les dotations pour l'artillerie. Les oculaires sont de formes variées selon le modèle et l'époque. Un molette axiale est là dans le but de verrouiller l'écartement des jumelles.


Le porte cartes


Les cartes d'état major


La boussole

La boussole du poilu

Il s'agit d'une boussole directrice dont furent équipés les soldats dès la Première Guerre mondiale, ce qui lui valut le terme de boussole de Poilu.

Cette boussole a la particularité de posséder des repères réalisés avec une peinture au radium permettant la lecture dans l'obscurité (les taches blanches visibles au niveau des chiffres).

L'étui de la boussole a été fabriqué grossièrement par le propriétaire, avec les moyens du bord, à savoir du fil, une aiguille, un morceau de couverture règlementaire, et un bouton des équipements militaires, peut-être récupéré sur une musette usagée ou sur une toile de tente …

Boussole directrice fournie par le ministère de la guerre.

Le sitogoniomètre modèle 1911

Utilisé dans l'artillerie. Appareil de mesure propre à l'obus à balles de calibre 75

Le sitogoniomètre permet à un observateur d'artillerie de déterminer rapidement les angles dont il a besoin soit pour régler un tir, soit pour faire une topographie rapide de l'endroit où il se trouve afin, par exemple, d'en faire un croquis à expédier. Il permet aussi à un officier de reconnaissance de vérifier la valeur des obstacles qui sont devant lui afin d'installer sa pièce ou sa batterie pour déterminer s'ils seront une gène pour son tir. Il permet enfin de déterminer rapidement les dénivelés entre deux points. Il a donc deux fonctions, déterminer les angles horizontaux sur un "paysage" (goniomètre), échelle étendue, ou des angles verticaux par rapport à l'horizontale (sitomètre), échelle à bulle.


Le sifflet de commandement

ou sifflet d'assaut

Durant la Grande Guerre, le sifflet est utilisé par l'officier pour lancer une unité à l'assaut, donner sa position dans le vacarme d'un bombardement ou encore rassembler les hommes.

L'armée française ne fournissant pas de sifflet, chaque officier se procure donc le sifflet de son choix en l'achetant dans le commerce.

Le sifflet à deux tons , utilisé par les troupes anglaises mais qui a sans doute eu la faveur d'officiers français. Créé en 1883, il a été utilisé par les policiers anglais jusque dans les années 1970.

Le sifflet type Baduel

Modèle deux tons


Les sifflets baduel

En étain, Préconisé par l'armée dès 1874

Modèle réglementaire pour officier 

Avec boussole intégrée.

Modèle deux tons. Acheté , pourquoi pas,  sur le catalogue MANUFRANCE


Communication avec le commandement 

Le téléphone de campagne 

Les télécommunications militaires prennent une ampleur sans précédent pendant la Grande Guerre, y jouant rapidement un rôle primordial. La stabilisation des armées sur un front continu va notamment favoriser l’usage généralisé de la téléphonie et conjointement, le développement de la spécialité de sapeur-téléphoniste au sein du 8e régiment du Génie. Le matériel le plus répandu à la fin du conflit est le téléphone de campagne modèle 1916.

Le téléphone de campagne
modèle 1916 (TM 16) 

Le TM 16 plus compact et plus léger
que ses prédécesseurs est introduit progressivement. Il est fabriqué en quantité jusqu'à la fin de la
guerre. En 1918, on compte plus de 200 000 téléphones de campagne. chaque régiment en possédait une vingtaine.

La téléphonie en 1914-1916


Le tube porte message


Le porte document étanche ou boîte à courrier

Dans la vie civile, c'est une "boite à sueur", utilisée par le cantonnier. Il y range les documents concernant le travail qu'il aura a effectuer pendant sa journée.