Après le branle-bas de combat, l’inspection et le déjeuner, les soldats accomplissaient diverses corvées allant du nettoyage des latrines au remplissage de sacs de sable ou à la réparation des caillebotis. Pendant qu’il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l’abri des fusils des tireurs d’élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
Quelques effets personnels
Le livret militaire et sa pochette
Le livret militaire est distribué, conformément aux dispositions de la la loi du 31 mars 1905 sur le recrutement de l’armée, à tout homme inscrit sur le registre matricule du recrutement et qu’il est tenu de présenter à toute réquisition des autorités militaires, judiciaires ou civiles (appel à l’activité, convocation pour des manœuvres, exercices de revue, etc. ). L’année de la classe correspond à la vingtième année du jeune conscrit.
On le conservait dans une pochette intérieure de l'as-de-carreau.




La plaque d'identité modèle 1883
Avec le lacet noir réglementaire ou avec une chainette, à la convenance du soldat




Le 12 octobre 1883, une circulaire du ministère de la guerre diminue et simplifie les inscriptions présentes sur la plaque.
Recto: nom, prénom usuel (remplacé par le premier prénom porté sur son état civil dès janvier 1884) et classe
Verso: l'indication de la subdivision de région et du numéro de registre matricule du recrutement
Le 14 mai 1915, décision est prise de doubler la plaque d'identité afin d'en laisser une sur le corps et de joindre la deuxième à l'acte de décès. Chaque plaque doit recevoir un cordon distinct pour être portée autour du cou. Cependant la réalité du terrain est tout autre, très vite les soldats prennent l'habitude de porter une des plaques autour du cou (à l'aide du cordon prévu) et l'autre comme "gourmette" au poignée gauche.

Variantes du bracelet règlementaire



Gourmette fantaisie du commerce



Une version artisanale

Plaque d'identité d'officier
La plaque est en argent ou en métal argenté, les lettres sont gravées avec une police de caractères de style.

Version plus raffinée en argent massif
Avec emplacement pour une photo intégré

Version réalisée dans une pièce de monnaie
Piece grecque en argent de deux drachmes de 1911

Version bracelet en cuir pour les officiers

La plaque d'identité modèle 1918
En 1917 est mise à l'étude une plaque d'identité avec pour objectif de réunir les 2 plaques en une. Cette nouvelle plaque est adoptée en 1918, trop tard pour être distribuée significativement au cours du premier conflit mondial. La plaque d'identité modèle 1918 sera massivement distribuée à partir des années 1920.

Toujours fabriquée en maillechort sa forme se rapproche plus du cercle que de l'ovale.
Prévue pour être portée au poignée, la rainure centrale formée de 10 trous permet de casser la plaque tout en laissant l bracelet en place. Les informations présentées sont les mêmes que sur le modèle précédent:
Recto: Nom, prénom et classe
Verso: Centre mobilisateur et numéro de registre matricule
La montre
Montre suisse OMEGA
Grand prix de Paris 1900



Montre ottomane K. SERKISOFF and Co
Fabriquée à Constantinople durant les années 1890



Le boitier de protection "ARGUS"
La montre est un objet cher, donc précieux. Souvent c'est un bijou de famille. Il a donc fallu trouver un moyen de protection sur le front…..






Le porte-monnaie et portefeuilles
En 1917, un simple soldat du rang touchait 0.25 franc par jour aux quels s'ajoutait 0.10francs de "haute paye de guerre", et des indemnités de combat de 0.50 franc, indemnités uniquement attribuées pendant les périodes de combat ou de séjour dans les tranchées. Ce qui faisait un total de 0.85 franc par jour, soit entre 25 francs et 27 francs par mois.





La ceinture porte monnaie
Ceinture personnelle destinée au Poilu, qui permettait de ranger soigneusement sa monnaie dans l' emplacement prévu a cet effet ainsi que la montre. Cette ceinture était portée sous la vareuse et garantissait au soldat une protection efficace de ses trésors .Le poilu pouvait acheter ce type de ceinture dans les foyers pour soldats ou encore dans les catalogues abondamment garnis d 'accessoires pour les militaires tel le célèbre catalogue " Manufrance " ou dans les grands magasins comme " La belle jardinière "

Pour la perm…
Le petit calendrier et agenda personnel





Les horaires des trains



