Cavalerie et troupes montées

La cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale a une participation relativement secondaire aux événements. Les combattants à cheval se révélant très vulnérables face à la puissance de feu de l'infanterie et de l'artillerie, les différentes unités de cette arme accomplissent essentiellement des missions d'auxiliaires pendant la « Grande Guerre » (de 1914 à 1919), même si le début du conflit correspond à son apogée en termes d'effectifs montés.


Harnais pour l'artillerie

Mors règlementaire modèle 1861


Le Piquet d'attache pour chevaux d'artillerie

Modèle 1868 dans sa couleur gris de fer bleuté d'origine

Le petit piquet d'attache, du modèle 1868, était utilisé pour les mulets de bâts pendant la grande guerre


Une petite partie de l'équipement des artilleurs montés

Outre la veste de capitaine, on reconnait le casque d'artilleur modèle 1915, les jumelles à prisme HUET, le ceinturon modèle 1879, la gourde modèle 1884/1915, le sac musette modèle 1915, le sitogoniomètre modèle 1911, et, sans oublier le Mousqueton artillerie Berthier modèle 1892 - M16 avec sa baïonnett


La gourde de cavalerie modèle 1884

La gourde réglementaire des troupes montées modèle 1884/15

Utilisée par les hommes montés (dans l'artillerie par exemple)


La couverture de harnachement

Couverture en laine militaire réglementaire

 

Couverture de montures de bats et de trait (chevaux, mulets, ânes), datée de 1910. Les lettres T et V correspondent aux initiales du fabriquant, 4028 est le numéro d'ordre de la couverture


Serre foin réglementaire

Servait à fabriquer les gerbes de foin pour nourrir les chevaux

Les origines de la fourragère

Les origines de la fourragère sont assez vagues en raison de la confusion faite par la plupart des auteurs entre la fourragère et les aiguillettes. La fourragère quant à elle tient son nom et son origine du milieu agricole vers la fin du XVIe siècle. Elle n’était alors qu’une simple corde à fourrage en chanvre appelée raquette (serre foin), et portée autour de l’épaule par les dragons autrichiens. C’est Napoléon Ier qui lui donna l’appellation de fourragère, ce en distinguant les hussards en jaune des artilleurs en rouge. Celle-ci fut supprimée à la fin de la guerre de 1870. La circulaire ministérielle française du 21 avril 1916, relative à la création d'insignes de distinction honorifique, entérina la fourragère telle que nous la connaissons. Le modèle français fut repris par de nombreux pays.


Brosse à pansage modèle 1890


L'étrille


La voiturette porte mitrailleuse

Il existe deux sortes de voiturettes, celle destinée au transport des munitions et celle destinée au transport de la mitrailleuse et de son affût.

Vraisemblablement, le seul type existant (porte munition et porte mitrailleuse) est alors uniquement destiné au transport des mitrailleuses Saint Etienne.

Rapidement (date à préciser, aujourd'hui inconnue), un troisième type de sections est crée, le type sur voiturette (sur voiturettes uniquement), qui devient le plus répandu dès 1916.